Histoire et évolution du E-Business

Si le E-Business est aujourd’hui au cœur de la stratégie de nombre d’entreprises commerciales, le concept de cette activité digitale n’est pas si récent. Aujourd’hui, le E-Business est même beaucoup plus large que le simple E-commerce pour tendre vers l’omnicanalité.

Petite histoire du E-Business

Le E-Business ne doit pas être confondu avec l’E-commerce. En fait, l’E-commerce est uniquement une composante de l’E-Business, qui englobe beaucoup plus d’activités. En fait, le concept d’E-Business est née en 1997. C’est la société IBM qui a été la première à évoquer ce nom. L’idée était de décrire « le remaniement des processus d’affaires stratégiques et le dépassement des défis d’un nouveau marché qui se caractérise de plus en plus par la globalisation et repose sur la connaissance ».

En fait, la société IBM est même à l’origine de ce que nous pourrions appeler le business digital. En effet, si nous partons du principe que l’activité du web est entièrement liée à la recherche d’information, nous pouvons considérer qu’un de ses salariés, Gerard Salton, et qui est à l’origine des algorithmes des moteurs de recherche en 1970, en est presque à l’origine.

Mais C’est dans les années 90 que le E-Business de se développe avec quelques avancées majeures comme :

  • La création du Minitel et du concept de vente en ligne : 1980
  • La création d’Amazon : 1994
  • La création d’Ebay : 1995 par le français Pierre Omidyar
  • Le Premier paiement mobile en ligne (SMS) : 1997, en Finlande
  • Le Premier achat en ligne ( avec paiement) : 1998
  • La création de Paypal : 1999

Qu’est ce que le E-Business ?

Mais cette petite page d’histoire étant tournée, qu’entends-t-on par le terme de E-Business ? En fait, si le concept englobe bien plus de choses que le E-Commerce, comme nous l’évoquions plus haut. En fait, il concerne toute la chaîne d’activité, de l’approvisionnement, jusqu’à la livraison client en passant par la vente et la gestion financière. Le concept englobe:

  • La vente de produits et services
  • La communication et le partage d’informations ( interne et externe)
  • La communauté
  • Le lien entre les acteurs ( clients, partenaires,…)
  • Le paiement en ligne

Le E-Business touche des activités comme :

  • Le E-commerce, les marketplaces
  • L’omnicanalité et les commerces de proximité
  • Les solutions de services en ligne ( applis,…)
  • L’édition web ( médias, webzine, blog,…)
  • L’affiliation
  • La réservation en ligne
  • Les SAAS
  • Les Objets connectés

Tous les secteurs sont touchés par cette révolution. Le secteur de la banque, de la grande distribution, de la mode, du tourisme et des médias ont déjà commencé leur mue. Demain, ce sera au tour des professions comptables et des transports.

De la peur du web à l’omnicanalité

Il y a encore quelques années, le E-Business, et notamment le E-commerce faisait peur aux acteurs traditionnels. Les banques, et surtout les employés du secteur bancaire ont vu l’arrivée des banques en ligne comme une menace. Et pourtant, aujourd’hui, ces équipes commerciales ne pourraient se passer de la signature électronique, de la souscription en ligne, des mails et des visios.

Dans le même temps, le secteur du textile a connu les mêmes peurs. Et pourtant, aujourd’hui, les acteurs qui ont compris que le web était un facteur de réussite qui pouvait très bien être mixé avec les boutiques physiques s’en sortent très bien. Je parle d’omnicanalité. Enfin, les médias, après avoir subi le web, commencent à trouver le modèle économique qui permet de vivre avec le E-Business.

En fait, nous pouvons même observer que ce sont les pures-players du web qui investissent le terrain de la boutique physique. Amazon ouvre des commerces de proximité et C-Discount ouvre des espaces de vente au sein des magasins Géant-Casino.

Mais pour que le E-Business soit au service de l’omnicanalité, il faut changer de paradigme commercial et de management. Des formations pour adapter sa stratégie web existent. Le client, et non le produit, doit être au cœur de la stratégie commerciale. La gestion de la Relation Client devient un impératif qui doit concerner les équipes digitales ainsi que les équipes commerciales terrain.

Pour cela, il faut que le management opérationnel se mette aussi au service de l’omnicanalité, en pilotant la relation client, et non plus uniquement la vente produit.